L'Atelier des Ancien·nes
L'Atelier des Ancien·nes
Elles et ils suivent une spécialité théâtre au lycée... et après ? Pour certains néo-bachelier·es, une fois l'enseignement secondaire terminé, il devient compliqué de pouvoir continuer la pratique théâtrale. Afin que la chaîne ne se rompe pas, la MC93 a imaginé il y a plus de quinze ans l'Atelier des Ancien·nes : deux fois par mois, les ex-lycéen·nes bénéficient d'ateliers animés par des artistes invité·es par le théâtre et profitent également d'un parcours de spectateur·rice.
Espace de pratique théâtrale, l'Atelier des Ancien·nes est aussi un lieu de rencontre et de mixité : s'y retrouvent en effet aussi bien d'ancien·nes lycéen·nes de Bobigny, que d'autres établissements du 93 et de la capitale avec lesquels la MC93 a noué des partenariats. Au fil des ans, le programme s'est développé, puisque le nombre de participant·es a quadruplé au fil des années. Il a également changé de forme. Si, initialement, le groupe était suivi par un·e artiste au cours de la saison, ils travaillent désormais au cours de l'année avec plusieurs artistes lié·es à la programmation de la MC93. Une façon de tisser des liens encore plus étroits entre eux et la Maison de la Culture mais aussi d'avoir une vision plus marge de la façon dont s'envisage le théâtre. Une année sur deux, ils se rendent au Festival d'Avignon.
L'Atelier aboutit chaque saison à un travail présenté lors du Festival des Écoles et à des collaborations ponctuelles comme en 2023 avec les Archives Nationales dans le cadre de la Nuit de la Lecture. En parallèle, un cercle vertueux se met en place puisque les membres de l'Atelier se déplacent dans les lycées du territoire avec l'équipe de la MC93 pour partager leur passion du théâtre et faire naître de nouvelles vocations chez les plus jeunes.
« Les lycéens nous disaient : « C’est super. On fait du théâtre au lycée mais une fois qu’on aura passé le bac, nous n’aurons plus vraiment la possibilité de continuer. On ne sait pas où aller, on ne sait pas à qui s’adresser, ça coûte cher. Alors comment faire ? ».
Margault Chavaroche, Directrice du pôle des publics