Sombre rivière
Sombre rivière
Depuis ses tout premiers textes, Lazare questionne le présent, son présent, notre présent qu'il ne sépare jamais de ce qui fût son histoire, notre histoire. Il ne cesse d'interroger le passé pour mieux comprendre aujourd'hui, faisant parler vivants et morts, nous entraînant dans le monde trouble des secrets qui finissent par se révéler. Son écriture sait rendre poétique la langue orale de ceux qui ne maîtrisent pas la langue « savante », de ceux qui vivent dans les marges d'une société cabossée.
Avec Sombre Rivière, titre d'un standard de blues, c'est dans la musique et le chant que nous entraînent Lazare et ses compagnons de route pour dire tout à la fois la violence trop actuelle du monde et la force des songes.
Se souvenant de Rainer Werner Fassbinder interviewant sa mère dans son film L'Allemagne en automne, Lazare écrit deux monologues construits comme deux conversations téléphoniques, une avec sa mère, l'autre avec le metteur en scène Claude Régy, pour parler de cette violence qui nous enserre et nous rend peureux et sans défense. Ces deux textes, où l'on n'entend que la parole d'un des correspondants et où l'on devine dans les silences celle de l'interlocuteur, permettent à Lazare de poursuivre son chemin sur la voie d'un théâtre où « la musique est une respiration de l'écriture ».
Le théâtre d’un artiste pour qui écrire est encore plus nécessaire depuis les attentats de novembre 2015 à Paris.
La presse en parle
Culturebox, le 25 mars 2017 par Hugues Le Tanneur | Lire l'article |
Conjurer la peur, secouer le cocotier, frapper les esprits à grands coups de rires (...) Un spectacle flamboyant entre cabaret enjoué et revue ironique. C’est une fête d’autant plus joyeuse que sur fond d’inquiétude elle affirme une farouche volonté de vivre.
Télérama, le 21 mars 2017 par Emmanuelle Bouchez | Lire l'article |
Leur théâtre si vivant tient de la comédie musicale et déborde d'une générosité folle, poivrée d'humour. À tel point que l'espoir luit, combatif, dans cette mise à plat pourtant sans détours du désespoir.
Texte et mise en scène Lazare
Avec Anne Baudoux, Laurie Bellanca, Ludmilla Dabo, Julie Héga, Louis Jeffroy, Olivier Leite, Mourad Musset, Véronika Soboljevski et Julien Villa
Collaboration artistique Marion Faure et Anne Baudoux
Création lumières Christian Dubet
Régie lumières Emmanuel Vidal
Scénographie Olivier Brichet en collaboration avec Daniel Jeanneteau
Costumes Marie-Cécile Viault
Son Jonathan Reig
Vidéo Lazare
Chef opérateur Robin Fresson
Direction de chœur Samuel Boré
Assistanat général Marion Faure
Assistanat musical Laurie Bellanca
Régie générale Hugo Hazard
Régie vidéo Romain Tanguy et Émeric Adrian
Régie lumières Emmanuel Vidal
Stagiaire scénographie Émile Fofana
Avec la participation filmée de Ouria et Olivier Martin-Salvan.
Une partie du décor a été construite par les ateliers du Théâtre du Nord — Centre dramatique national. Nos remerciements à Valéry Deffrennes et François Revol.
Production TNS — Théâtre national de Strasbourg, Compagnie Vita Nova.
Coproduction MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Le Grand T — Nantes, Le Liberté — scène nationale de Toulon, T2G — Théâtre de Gennevilliers centre dramatique national de création contemporaine.
Avec le soutien de Canal 93 et de la Colline — Théâtre national pour les résidences de création.
Lazare franchit un jour les portes du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Depuis, il n’a plus quitté les salles et les plateaux, écrivant ses premières pièces et multipliant les rencontres avec des metteurs en scène tels que François Tanguy, Claude Régy ou Stanislas Nordey, qui l’invite à rejoindre l’École du Théâtre national de Bretagne. Auteur dès son adolescence, improvisateur dans les lieux publics, il devient acteur et metteur en scène avant de créer, en 2006, sa compagnie Vita Nova, dont le nom est une référence à la Divine Comédie de Dante. Il fait de nombreuses improvisations, accompagné de musiciens au festival La voix est libre au Théâtre des Bouffes du Nord, de 2005 à 2009, avec entre autres, Balaké Sissoko, Jean François Pauvros et Benjamin Colin. Résident à la Fondation Royaumont en 2008, il participe à la tournée franco-malienne Du griot au slameur, de mai à décembre 2008. Il joue sous la direction du chorégraphe Josef Nadj dans Sherry Brandy (2011), et des metteurs en scène Stanislas Nordey, Pascal Kisrch, Claude merlin et Ivan Stanev.
Autour de Lazare se constitue un « noyau dur » de fidèles collaborateurs et des lieux refuges comme La Fonderie au Mans, le Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine et l’Échangeur à Bagnolet qui vont l’accompagner dans une grande aventure théâtrale débutée en 2007. Une trilogie qui s’ouvre avec Passé – je ne sais où, qui revient, suivi en 2011 de Au pied du mur sans porte, deux titres empruntés à Pessoa, avant de se conclure, temporairement, avec Rabah Robert, touche ailleurs que là où tu es né. En 2014, Lazare s’écarte de cette grande fresque épique pour écrire Petits contes d’amour et d’obscurité présenté au dernier festival Mettre en scène à Rennes.
Il dirige des ateliers d’écriture par l’improvisation. En 2012, il accompagne pendant trois mois l'atelier d'écriture hebdomadaire du Théâtre de Gennevilliers. En 2014, la classe de terminale pro en plasturgie du lycée Galilée à Gennevilliers.
Depuis septembre 2014, il est artiste associé au Théâtre national de Strasbourg.
De février à mai 2016, il encadre Troupe Avenir, un atelier d’improvisation théâtrale et musicale destiné aux jeunes n’ayant jamais fait de théâtre.
Avec les élèves du Groupe 43 de l'École du TNS, il met en scène ses textes Sur ses gardes suivis de Nuit étoilée en mai 2016 à l’édition spéciale « Écoles de Passages – Rencontres des Écoles de Théâtre d’ Europe » créée par le Festival Passages.
- Nouveau Théâtre de Montreuil
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de 8€ à 23€
À partir de 17h, pour une réservation le soir même, veuillez contacter le Nouveau théâtre de Montreuil au +33(0)1 48 70 48 90