Love and Revenge

Love and Revenge

Rayess Bek et La Mirza
Vendredi 25 novembre 2016
Canal 93, Bobigny
1h
© Célia Bonnin

Love and Revenge, c’est la figure d’une femme sulfureuse, la chanteuse Asmahan (1912-1944), qui fournit l’argument du spectacle : un hommage au glamour arabe à travers ses icônes du siècle dernier. Particulièrement dédié aux femmes et à cette époque où leur liberté notoire n’entamait pas leur grande popularité.

Un procès loufoque et surréaliste, suite à la disparition énigmatique d’Asmahan, est reconstitué : il est le prétexte à un voyage débridé dans l’immense corpus de la comédie musicale égyptienne et dans les standards de la chanson populaire arabe. On retrouve (ou on découvre) Oum Kalthoum, Abdel Halim Hafez, Samia Gamal ou Sabah...

Idoles qui se retourneraient sans doute dans leurs tombes à la vue de ce revival très distancé ! Hommage filial adulte, émancipé, ludique, festif et affectueux d’artistes contemporains aux pères fondateurs et mères fondatrices ! Les remix de vieux tubes par Rayess Bek et d’extraits de films par La Mirza sont soutenus par les basses et nappes hypnotiques de Julien Perraudeau et par le oud électrique de Mehdi Haddab qui invoque sur des gammes orientales l’esprit de Jimi Hendrix ! Une cérémonie chamanique qui appelle de ses stances la résurgence d’une époque évanouie.

 

 

Générique

Conception
Randa Mirza (La Mirza) et Wael Koudaih (Rayess Bek)

Machines
Wael Koudaih (Rayess Bek)

Oud
Mehdi Haddab

Basse, claviers
Julien Perraudeau

Composition Video
Randa Mirza (La Mirza)

Ingénieur du son
Ludovic Joyeux

Coproduction La Dynamo de Banlieues Bleues, Paris quartier d’été, Mawred al Thaqafy (Caire), AFAC — Arab Fund For Arts and Culture.

Avec l’aide de Arcadi Île-de-France / Dispositif d’accompagnement.

Rayess Bek

Né à Nabatieh (Liban) en 1979, Wael Koudaih détient un master professionnel en Arts appliqués de l’ALBA (Académie Libanaise des Beaux-Arts), un post diplôme de L’ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris) et un Master 2 de recherche en Art contemporain et nouveaux médias de l’Université de Paris VIII.

En 2002, sous le pseudonyme de « Rayess Bek », Wael Koudaih est devenu l’un des représentants majeurs du mouvement hip-hop et musique urbaine du monde arabe.

Auteur, compositeur, interprète, Wael Koudaih participe à des résidences d’écriture et de composition en Europe, aux Etats-Unis et au Moyen- Orient s’enrichissant de belles rencontres avec des artistes tels que Rodolphe Burger, RZA (Wu Tang Clan) ou encore Miles Copeland.

En 2012, Wael met en scène Good Bye Schlondorff - Correspondances sonores d’une guerre falsifiée co-produit entre autres par ARCADI et le MuCEM. Cette performance audiovisuelle a été diffusée dans de nombreux lieux en Europe comme le Centre Pompidou, le Festival Banlieues Bleues, la Maison des métallos ou encore le HKW (Haus der Kulturen der Welt, Berlin).

En 2013, Wael compose, écrit et interprète plusieurs titres pour l’album Mixatac Beyrouth produit par le festival Marsatac.

À l’issue d’une collaboration fructueuse avec la chorégraphe Nancy Naous, entre 2014 et 2015, ils créent ensemble Le Troisième Cercle, un spectacle questionnant la place de la danse contemporaine et des musiques actuelles dans l’Islam, qui tient de l’installation et de la performance. Une coproduction MuCEM (France), Heinrich Boell Fundation (Allemagne) et Al Mawred al Thaqafy (Le Caire, Egypte).

Depuis 2014, Wael collabore également avec la vidéaste libanaise Randa Mirza afin de revisiter les chansons populaires et le cinéma du monde arabe sous forme de concert visuel. Love and Revenge, co-produit par Banlieues Bleues et Paris Quartier d’été propose la problématique suivante : À quoi ressemblerait la variété arabe si des trentenaires vivant entre l’Orient et l’Occident avaient décidé d’insuffler de nouvelles influences à cette culture ?

La Mirza

Détentrice d’une Licence en Arts Plastiques de l’Université de Paris VIII et d’un Master en Publicité de l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA), Randa Mirza, artiste visuelle travaille depuis 2004 dans le domaine de la photographie et de l’image en mouvement dans le cadre de performances vidéo en temps réel.

Son oeuvre artistique a reçu plusieurs distinctions dont la Médaille d’or aux Jeux de la Francophonie 2005 et le prix NO LIMIT aux Rencontres d’Arles en 2006.

Elle a été lauréate du prix Maison Blanche à Marseille.

Elle a aussi obtenu une bourse pour une résidence d’artiste au Nordic Institute for Contemporary Art (NIFCA) à Helsinki, à la Fondazione Bevilacqua la Masa à Venise, ainsi que des aides à la production de l’Arab Fund for Art and Culture (AFAC) et du Mawred Al-Thaqafi.

Elle est photographe « invitée » à l’agence française PictureTank. Randa Mirza est représentée par la galerie Tanit (Munich/Beyrouth).

Mirza a exposé son travail en solo au Musée Finlandais de la Photographie, à la galerie Sfeir-Semler (Hambourg) et à vol de nuits (Marseille). Elle a participé à de nombreuses expositions collectives dont Armory show (Etats-Unis), Miami Basel (USA), la Fondation Merz (Turin), Fotomuseum Winterthur (Suisse), Witte de With (Rotterdam), Raster Gallery (Varsovie), ZKM museum (Allemagne), le Festival international de photographies d’Alep.

© Célia Bonnin
© Célia Bonnin
© Célia Bonnin
© Célia Bonnin
Représentations
ven 25 nov 2016
Tarifs

de 10€ à 15€

Retrouvez Rayess Bek dans la pièce de Myriam Marzouki, Ce qui nous regarde, du 24 janvier au 9 février 2017.